Il n'y a pas à rougir publié le 30 mars 2005
Oberlauterbach 0 RC Strasbourg 2 Stade municipal. - Mi-temps : 0-0. 450 spectateurs. Arbitre : M. Grimm (Kilstett) assisté de MM. Eichenlaub (Riedseltz) et Kister (Haguenau). Les buts : Sow (62e'), Carlier (67e' sur pen.). Avertissements : Herr (2e'), Fa. Stoltz (68e') à Oberlauterbach ; Richter (54e') au Racing.

« Nous sommes qualifiés, donc contents. Mais je tiens à féliciter notre adversaire. Il a présenté un jeu de qualité et développé quelques actions remarquables. » Beau joueur, François Keller, qui rend hommage, au coup de sifflet final, à une US Oberlauterbach valeureuse et, par moments, talentueuse.

« On a été loin d'être ridicules, analyse pour sa part Florent Stoltz, à la fois entraîneur, capitaine et, à 37 ans, « cerveau » des sociétaires de la Promotion d'excellence. Je suis même assez fier de notre production. Mais pour réussir l'exploit, nous aurions dû nous montrer plus réalistes. »

Florent Stoltz savait pertinemment, au coup d'envoi, que les stagiaires strasbourgeois maitriseraient, se montreraient supérieurs sur le plan technique. Mais il savait aussi qu'une occasion se présenterait à son équipe, à un moment ou un autre. Et qu'il fallait la transformer.

Elle s'est présentée. Cependant Sennaoui, le gardien meinovien, mit en échec Olivier Muller surgi devant lui (43e'). Les recevants ont même d'autres possibilités après la pause. D'abord par Muller qui échoue par deux fois sur un super-Sennaoui (aux 79e' et 82e').

Par Geyer ensuite (84e') et, enfin, par Buhl (90e') et Florent Stoltz (90e'+1). « Je n'avais plus de forces », s'est excusé ce dernier... Les jeux, il est vrai, étaient alors faits. Après avoir tenu le choc pendant une heure, les recevants ont fini par craquer. Buhler venait de sauver miraculeusement une reprise de la tête de Faty sur corner (59e').

Il se saisit encore, devant Carlier médusé, d'un ballon que Gameiro, de la tête, avait percuté sur le poteau (60e'). Puis Wagner se trouve à point nommé pour dégager devant la ligne un ballon chaud dans la foulée d'un débordement de Richter (61e'). Mais Buhler ne peut rien sur cette nouvelle reprise de la tête de Sow, consécutive à un centre de Gasmi (62e'). Et Carlier lève ce qui reste de suspense en transformant un penalty bizarroïde (67e'). Vergerolle, qui était resté étendu dans la surface, avait-il été séché ? Mystère...
M. K. DNA
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